Divagation autour du noir et du blanc
Vacances de pâques 2024, voyage à Sète. Sète, la ville de Soulage, l’homme de l’OUTRE NOIR. Nous avons cherché sa maison au côté du cimetière marin mais celle-ci est invisible cachée par les murs d’enceinte. Mais nous pouvons la découvrir grâce à des reportages de l’INA. Elle domine la mer. La mer et sa ligne d’horizon qui à la nuit, au reflet des clairs de lune est d’une similitude frappante avec ses tableaux.
Retour à Paris, après m’être intéressé à l’homme du noir ma curiosité n’a pas résisté à aller voir l’exposition Robert Ryman à l’Orangerie, l’homme du BLANC.
J’ai ressenti chez les deux hommes cette même démarche d’expérimentation, cette énergie à EXPLORER, à découvrir. Leur engagement corporel, physique, manuel dans leurs actions fait partie de leur peinture. Mais derrière ces travaux très concrets, une recherche poétique d’un au-delà pictural.
Je me suis un peu reconnu dans cette volonté d’expérimenter plus loin et au-delà. Ils m’ont transmis un peu de leur énergie d’expérimentation pour à mon tour avoir le désir de monter cette série pour leur rendre mon modeste hommage.
Cette recherche de l’épure qui nous pouvons qualifier de minimaliste correspond à une approche, une recherche de l’épure, de l’essence de l’âme des choses, de la lumière,…
Le noir qui devient blanc ou l’inverse, la profondeur des noirs ou la lumière des blancs, leur DIALOGUE, la densité des gris. Un échange entre peinture et nature. Un spectacle pur ou il n’y a rien à comprendre juste à voir et peut être se perdre sans réponse, juste reste une SUSPENSION DU TEMPS.